Tarbes & alentours

Publié le par Patrimoine 65

Tarbes et alentours
On trouve des traces de la fondation de la ville de Tarbes dès le IIIe siècle avant J-C. Il existait ici un gué qui permettait de franchir l'Adour.
Préfecture des Hautes-Pyrénées, la cité est agréable avec ses nombreux parcs, dont le superbe jardin Massey. Les Pyrénées sont proches et par beau temps, la chaîne se dessine parfaitement à l'horizon. Les stations de ski ne sont d'ailleurs qu'à une demi-heure en voiture.
L'année est ponctuée par quelques grandes manifestations : festival d'humour, de BD, de Tango et, bien sûr, Equestria, le festival de la création équestre qui se déroule au Haras National de Tarbes.
- C'est à Tarbes qu'est née, par croisement avec les chevaux locaux, la race dite anglo-arabe. C'est naturellement ici, dans la banlieue tarbaise, que fut ouvert le premier hippodrome de France (à Laloubère). Le célèbre Maréchal Foch, héros de la guerre 14-18 est né à Tarbes, et on peut encore y voir sa maison natale.
Tarbes est une grande ville, la deuxième de la région Midi-Pyrénées, mais le moins que l'on puisse dire est que cela n'en fait pas une métropole assourdissante ! L'atmosphère est sereine et il est agréable de se promener dans les jardins et parcs ou de s'installer à une terrasse en contemplant les belles fontaines.
Outre les musées et le haras, voici les principaux monuments et sites de la ville :
- La cathédrale de la Sède. La première construction date du XIIe siècle (époque romane). Elle fut aménagée et agrandie au fil des ans jusqu'aux derniers aménagements du XVIIIe siècle.
- Le jardin Massey. Parc à l'anglaise aménagé par le célèbre botaniste sur 14 hectares. Un domaine varié et riche d'une multitude d'essences pour de longues balades particulièrement agréables.

- L'église gothique Saint-Jean, du XVe siècle (le retable est particulièrement intéressant).
Musée Massey
Rue Massey     Tél. : 05.62.36.31.49      
Massey était un naturaliste qui nacquit à Tarbes en l'année 1777. Il mit toute sa science des plantes et des jardins dans la réalisation d'un parc autour de sa demeure (Massey est connu comme intendant, entre autres, des jardins de Versailles). A sa mort, il légua ses possessions à la ville de Tarbes. Le Musée Massey est installé dans son ancienne résidence, au coeur de ce magnifique parc ouvert au public.
Il se regroupe en fait deux musées bien distincts : le musée des Hussards (voir ci-dessous) et le musée des Beaux-Arts qui expose des peintures et oeuvres de l'époque de la Renaissance à l'époque contomporaine.
Musée International des Hussards     Tél. : 05.62.36.12.83  
Le Musée International des Hussards présente une exposition consacrée à l'histoire des régiments particuliers de la cavalerie légère. Les premiers hussards furent créés au XVe siècle par la Hongrie, alors en conflit avec la Turquie. Cette collection est assez incroyable, riche de près de 20000 pièces et de 150 mannequins totalement équipés.
Musée de la déportation
63, rue Georges Lassalle     Tél. : 05.62.51.11.60      
Le Musée de la Déportation propose sa mission de mémoire sur la guerre la plus dramatique du XXe siècle. Le présentation est plus particulièrement orientée sur la Résistance et met en perspective la place des populations locales de la Bigorre au sein du conflit.
Le Haras National et la Maison du Cheval
70, avenue du Régiment de Bigorre     Tél. : 05.62.56.31.00     
Il ne s'agit pas à proprement parler d'un musée, mais le Haras National de Tarbes, fondé par Napoléon, ouvre ses portes à la visite. Vous y verrez évidemment des Anglo-Arabes, mais aussi bien d'autres races, des pur-sangs anglais aux chevaux de traits bretons !

Sites naturels ou historiques, la région autour de Tarbes ne manque pas d'intérêt.
Voici les principaux :
- Lourdes (à 15km). Célèbre ville de pélerinage depuis les apparitions de la Vierge Marie à Bernadette Soubirous.
- Les grottes de Bétharram (à 30km). Depuis plus d'un siècle, les visiteurs peuvent admirer ses stalactites et concrétions. Aujourd'hui, la visite se fait à pied, en petit train et même en bateau !
- Les grottes de Médous (à 25km). Le joyau de la Bigorre. Vous y verrez parmi les plus belles concrétions au monde. Les salles se sont créées autour d'une rivière souterraine. Une partie du parcours se fait ainsi en barque.
- L'abbaye d'Escaladieu (à 25km). Cet ensemble Cistercien du XIIe siècle est remaquable. Des spectacles et expositions y sont régulièrement programmés.
- Le Château de Mauvezin (à 25km). La vue depuis le donjon sur les Pyrénées et le Pic du Midi vaut le déplacement. Des machines de siège et des armes y sont aussi exposées.
- Le Pic du Midi et son musée scientifique consacré à l'astronomie (à 50km).
- Les Pyrénées et ses stations de ski sont accessibles à partir de 60km.
Maison natale du Maréchal Foch 2, rue de la Victoire Tél. : 05.62.93.19.02      
L'emblématique maréchal, Ferdinand de son prénom, est né dans cette demeure en 1851. Statue du Maréchal Foch. Dans les différentes pièces sont exposés de nombreux objets de sa vie, importants ou anecdotiques. Une grande part du mobilier est également d'origine. Rappelons que, lors de la première guerre mondiale, le Maréchal Foch s'illustra pendant la bataille de la Marne, puis obtint le commandement général des troupes alliées. Ils les mena à la victoire concrétisée par la signature de l'armistice du 11 novembre 1918 (à 11h00 précisément !) qui mit fin au conflit.

Histoire du Pays de Tarbes & de la Haute-Bigorre
Ibos   
La collégiale Saint-Laurent d'Ibos est plus connue sous la désignation raccourcie "Collégiale d'Ibos". L'édifice trône au coeur de la ville d'Ibos, commune des Hautes-Pyrénées proche de Tarbes et membre de la communauté d'agglomération du Grand Tarbes. Il s'agit d'un édifice gothique datant du XIVe siècle et longtemps strictement tourné vers le culte catholique. Des évènements musicaux y sont aujourd'hui aussi organisés. Somptueusement éclairée la nuit, elle est, à toute heure, un élément marquant du paysage local. Visible de loin, elle est notamment observable depuis l'autoroute A64. Monument historique (1875)
En 1342, Philippe VI de Valois, roi de France et régent du Comté de Bigorre choisit d'installer à Ibos un collège de chanoines. C'est la genèse d'une collégiale qui ne mérite aujourd'hui plus réellement ce nom. Servant d'interface entre Dieu et le communauté habitante, participant à la bonne marche des cérémonies religieuses, les chanoines œuvreront tout de même jusqu'à la chute de l'Ancien Régime.
Une église classée et restaurée au XIXe siècle
Même si la collégiale n'est plus réellement collégiale et même si elle joue dès lors avant tout le rôle d'église, tous persistent à la dénommer "Collégiale d'Ibos". Elle est classée monument historique en 1875 et s'en suivent d'importants travaux de restauration.
Extérieurement, de nos jours,  la "collégiale" se caractérise par la monumentalité de son chevet à clocheton et celle de son clocher-donjon carré comportant une horloge frontale. Le parement des murs, mis à nu en 1908, laisse apparaître briques et galets.
L'entrée se fait par un porche de pierre tranchant par sa plus grande modernité. A l'intérieur, se déploie une nef de style languedocien. Datant de la fin du XIVe siècle, elle constitue la partie la plus ancienne de l'édifice. L'imposant chœur, du début du XVe siècle, est polygonal à sept pans, chaque pan comportant de hautes baies à meneaux. De chaque côté de la nef, six chapelle se logent entre les contreforts.
La collégiale est riche d'un mobilier datant du XVIIe siècle et XVIIIe siècle, dont une chaire attribuée à Marc Ferrère et une statue espagnole en bois de Saint Laurent, auquel la collégiale est dédiée.

Le tramway dans les Hautes-Pyrénées
Au début du XXe siècle, de 1914 à 1932, le tramway circulait à Loucrup
sur la ligne Lourdes-Bagnères-Gripp.
Nous allons vous raconter son histoire.
Dans notre département, il y a eu 2 lignes de tramways :
- la première appelée P.C.L (Pierrefitte-Cauterets-Luz) de 1897 à 1932
- la deuxième appelée Tramway de Campan ou Tramway de la Bigorre (de Lourdes jusqu'à Gripp) de 1914 à 1932
Ces deux lignes ont cessé de fonctionner car elles n'étaient plus rentables et souffraient de la nouvelle concurrence des autobus et des automobiles.
Il existait également à Lourdes un "tramway urbain" qui permettait de circuler dans la ville (3 lignes mises en service le 1er août 1899).
Enfin, un projet de janvier 1902 pour un tramway urbain à Tarbes (3 lignes) et une ligne Tarbes-Bagnères ne verra jamais le jour...

Visker
 "Visker" viendrait du basque Biskar qui signifie « crête allongée » et en occitan gascon Bisquèr. Ses habitants sont les viskérois.
Visker est un village particulièrement apprécié pour sa situation géographique et son climat. Il se situe à mi-distance de Tarbes, chef-lieu de département, et de Lourdes, centre de pèlerinage. A proximité, se trouve encore Bagnères-de-Bigorre, ville thermale, et Ossun, ville ou se déploie l'aéroport international Tarbes-Lourdes-Pyrénées et la zone d'activité Pyrène Aéro Pôle. À 530 mètres d'altitude, il offre de magnifiques panoramas. L'imposante chaîne des Pyrénées ponctue le paysage au sud. Au nord, se déploie en contrebas la plaine de l'Adour et, en son sein, l'agglomération tarbaise. Le village est ainsi souvent le prétexte aux escapades cyclistes ou pédestres. L'observatoire Biscarmiau a trouvé là un terrain idéal pour contempler les étoiles.
La répartition du bâti est fortement influencée par le relief du site. Renouvelant ainsi l'archétype du village-rue, il s'étend d'abord en longueur aux abords de la route départementale n°3. Mais, cet axe est secondé, en parallèle, par une seconde voirie, prétexte à un habitat plus ou moins dispersé souvent unilatéral. Sur une certaine distance, les routes se déploient sur deux éminences distinctes. Se surajoutent, à elles, des voies transversales généralement abruptes, un lotissement-excroissance, un lotissement-hameau situé sur une troisième éminence plus à l'écart, et quelques habitations isolées.
Visker fut une seigneurie à l'époque féodale. Ainsi, Pierre de Visker signe le 9 octobre 1292 une supplique adressée à Philippe le Bel constatant les droits de Constance au Comté de Bigorre.
La seigneurie passe très vite en différentes mains. En 1412, la Seigneurie est aux mains de la famille de Barbazan puisque le 8 juillet de cette année fut signé le contrat de mariage entre "Noble Bernard, seigneur de Villembits" et "Noble Brunette de Barbazan", sœur d'Arnaud Chilhem de Barbazan, seigneur de Mauran et de Bisquer. En 1453, la famille de Barbazan céde ses droits aux Seigneurs de Villembits, peut-être par héritage, compte tenu du mariage de 1412. La Seigneurie passe ensuite dans les mains de la famille de Soréac qui vend ses droits à Françoise de Saint Sevié le 3 novembre 1593. Enfin, le 12 juillet 1715, Françoise de Montaut Saint Sevié, dame de Lescure se démet des droits de sa famille sur Visker par un acte de vente en faveur de Monsieur d'Intrans.
Le château de Visker où résidèrent probablement ces différentes familles a disparu à une époque impossible à préciser. Il n'en est pas fait mention dans le livre terrier de la commune daté de 1776.
Un village reconstruit au XIXe siècle, au XIXe siècle, le village doit être en partie reconstruit après un tremblement de terre.
Un village en mutation à la fin du XXe siècle. Le village, ayant planifié des lotissements, voit, à la fin du XXe siècle de nouveaux arrivants s'établir. Il s'éloigne ainsi peu à peu de son passé strictement agricole pour accueillir une population travaillant en ville.
La classe unique avait, à l'école, jusque là été la règle. Au début des années "90", seuls la grande section et le cours préparatoire sont désormais dispensés à Visker, d'autres villages aux alentours devant assurer les autres classes.
En 1994, est inaugurée la "maison du village". Elle comprend la mairie, la salle des fêtes attenante mais aussi des locaux nécessaires à la vie associative. Ceux-ci accueilleront le Foyer ou encore la bibliothèque du village.
 * L'église brûla en 1569 durant les guerres de religion, de même que les églises d'Averan, d'Orincles, de Louey et de Lanne. Est est encore fortement endommagée en 1660 et 1815 suite à des séismes. Elle est alors reconstruite par souscription volontaire des habitants. En l'an de grâce 1999, après des travaux commencés en 1998, l'église de Visker retrouve enfin son éclat originel.
* Visker est riche de ces fermes à l'apparence assez monumentale et typique de la Bigorre. On y trouve de beaux exemples de portails monumentaux aux piliers originaux ou encore d'encadrements en pierre.
* Observatoire d'astronomie de Visker
* Des croix sont disposées à certains carrefours ou en d'autres lieux. Ce geste d'antan, quasi-superstitieux, est ainsi perpétué.

Azereix
Le village d'Azereix se trouve en Bigorre . A l'ouest de Tarbes, au nord-ouest de Juillan, au sud d'Ibos et au nord d'Ossun,il est, à l'est, la limite de la Bigorre et du Béarn, par la forêt et le camp de Ger. Le village est traversé par trois ruisseaux : le Mardaing, la Quinte et Montrepos. La commune, elle est traversée par trois autres ruisseaux, qui sont en forêt : le Souy, le Rieutord et la Géline (camp de Ger).
* La Mairie : C'est au milieu du XIXe que le conseil municipal en place décida de l'abattage de la forêt. Elle commençait de la chapelle Saint Roch jusqu'au berge du Souy ( aujourd'hui c'est le quartier Saint Roch et les landes communales ). La vente permis la construction de La Mairie, qui débuta en 1868.
* L'église : L'église d'Azereix fut édifiée durant le XVe siècle. Le style roman est en effet observable de l'extérieur avec le portail de l'église (tympan), les ouvertures (fenetres).Le style intérieur est de la période Baroque. En effet, on observe un retour aux ordres classiques : colonne dorique, voûte en plein cintre, arcs généralement cylindriques ( par opposition au gothique : croisée d'ogive). Ces voûtes sont supportées par d'important murs épais qui nécésitent des contreforts d'où les chapelles latérales. Ce style Baroque ce retrouve dans le cœur de notre église avec le tabernacle, la chaire, les peintures et statues ainsi que les barrières séparant le cœur du reste de l'église ( qui malheureusement ont été supprimé!). C'est aussi pendant cette époque, vers 1760, que les murs intérieurs furent peint avec l'aspect du marbre. L'église comporte un fonts baptismaux en pierre de taille qui daterait de 1825.
* Les Lavoirs : Le lavoir de Cap-vath, à côté de l'église. Le lavoir de Cap-sus
* Les Moulins : A l'époque il y avait 3 moulins à Azereix.
Deux se trouvaient, aujourd'hui encore, sur le Mardaing. Celui de Cap-sus. Et celui de Cap-vath vers le quartier Saint Roch. Le Moulin de La Moule est malheureusement en ruine, il se trouve sur le lieu-dit de La Moule et enjambe un bras du Souy.
La commune d'Azereix est surtout connue pour ses fameux conscrits.
Depuis environ 30 ans cette association assure l'animation du village. Jadis, appelée "Foyer des Jeunes d'Azereix", l'association est depuis 2007 devenue "Les Conscrits d'Azereix".
Le dernier week-end du mois de Janvier elle assure les festivités liées au patron du village Saint Fructueu. Les Conscrits perdurent encore aujourd'hui et est devenue l'association phare du village et seront présents cette année pour les fameuses sérénades. Cette tradition consiste à passer dans les maisons du village en faisant du bruit et en demandant aux habitants quelques fois de l'argent, souvent de quoi se réchauffer de l'intérieur. Depuis 3 ans les sérénades se font plus précipitemment car les braves conscrits doivent passer avant le rugby qui, ayant flairé l'aubaine, vendent des tourtes légèrement fades et sèches tout en réalisant une marge considérable. Les conscrits s'occupent aussi de réaliser le feu de la Saint-Jean, avec d'ordinaire un grand buffet suivi d'un bal. Il faut saluer le président actuel qui, malgré certaines tentatives de faire passer les conscrits en banal comité des fêtes tenu par la commission d'animation du village, tient le choc et fait entrer les conscrits dans un processus de rénovation.

Bénac
Le château de Barry et l'église de Bénac

Juillan
Le village de Juillan est située au Nord-Ouest du département des Hautes-Pyrénées, à six kilomètres au Sud-Ouest de Tarbes, chef-lieu du département. La proximité de cette ville, relatif pôle d'emplois et de services, et la bonne desserte routière ont contribué au développement du village et lui confère une certaine attractivité.
Le village s'étend sur une plaine alluviale drainée par la Geüne et l'Echez et est bordé au Sud par les premières collines sous-pyrénéennes. Le relief est assez plat avec toutefois la subsistance d'îlots calcaires qui ont résisté à l'érosion. En effet, deux buttes se distinguent dans le paysage : une au Sud-Ouest de la commune au lieu-dit Turon et l'autre au Sud-Est au lieu-dit Bellevue.
Le nom de Juillan viendrait de Campus Juillanus, lieutenant qui aurait servi dans la légion romaine.
* Lionel Beauxis, joueur International de rugby à XV
* Nathalie Butteux, championne de France d'agility.

Lamarque-Pontacq
Lamarque-Pontacq son nom en occitan gascon est Era Marca-Pontac. On peut visiter la Chapelle Notre Dame de Pitié.

Lanne
* L'église Saint-Blaise est reconnaissable de loin de par la toiture de pierre blanche de son clocher néo-gothique.
* Camp fortifié.

Layrisse
Layrisse est un petit village situé au coeur du piémont pyrénéen. Au sommet d'une colline d'une altitude de 490m, il est au centre d'un triangle formé par les villes de Tarbes, Lourdes et Bagnères-de-Bigorre. Le Pic du Midi, et le Montaigu sont les points culminants d'un panorama de montagnes exeptionnel et à perte de vue.
* Église Saint-Laurent de Layrisse
* Pierre du Diable.
* Fontaine des Anglais.
* Église Saint-Laurent.
Personnalités
* Rémi Trotereau, artiste

Loucrup   
* Église Saint Martin (XIXe siècle).
* Oppidum romain aux sources de l'Aube sur la voie romaine Toulouse-Dax,
* petit château médiéval (aujourd'hui disparu) qui était situé route de Layrisse.
* Ancienne gare de la ligne de tramway Campan-Lourdes qui a fonctionné de 1914 à 1932 (tramways de la Bigorre).
* superbe point de vue sur la chaîne des Pyrénées
* source de l'Aube, affluent de l'Échez
* collines boisées
* route touristique entre Bagnères-de-Bigorre et Lourdes
Personnalités
* abbé Antoine Duffourc (historien)

Louey (occitan : Luei)
Le nom de louey viendrait du nom de l'animal qui vivait en grand nombre dans les temps jadis dans cette partie du Marquisat : la loutre ou louey d'après l'occitan.
* Église Saint-Saturnin.
* Trou à légende : la grotte des fées
Personnalités
* Jacques Duclos (1896 - 1975), secrétaire général (par intérim) du Parti communiste français entre 1950 et 1964.
* Lionel Beauxis (1985 -), rugbyman professionnel.

Luquet
Bien que situé dans les Hautes-Pyrénées (65), Luquet forme avec Gardères et Seron une enclave dans les Pyrénées-Atlantiques (64).
Un vaste plan d'eau (pouvant contenir jusqu'à 20 millions de mètres cubes), construit pour la culture du maïs, se trouve en partie sur la commune ainsi que sur quatre autres communes des alentours. Une promenade autour du lac est en cours de réalisation.
Un aérodrome privé où se pratique aussi bien l'avion que l’ULM 3 axes, le pendulaire, l’autogyre et le paramoteur se trouve sur la commune. Sa piste longue de 495 mètres accusant une pente de 6 % par endroit, ainsi que son approche obstruée et la proximité des cultures en font un terrain d'aviation pittoresque. Il sert à la pratique du vol en montagne dans les Pyrénées tout proches.
Église Saint-Laurent de Luquet

Ossun
Le nom de ce village se traduit par Aüssu en gascon. Le nom d'Aüssu provient du mot ours, qui se dit Ossau en gascon (on retrouve par ailleurs le pic du Midi d'Ossau). Cet ours se retrouve sur de nombreux écussons ossunois et plus particulièrement sur le blason des barons d'Ossun pour ainsi mettre en avant leurs origines gasconnes et les valeurs de courage et de force symbolisées par ce mammifère.
Ossun se trouve au cœur de la grande nécropole préhistorique s'étendant de Dax à Lannemezan. On a pu compter 27 tumulus sur le territoire du bourg, ils sont répartis en neuf groupes et leur diamètre varie entre 6 à 20m. La plupart de ces tumulus ont été détruit par les bulldozers lors de la mise en valeur des Landes en 1964. On peut toujours en contempler un sur le plateau de Ger, dominant le village d'Ossun a l'Ouest.
On a aussi découvert des restes des populations celtibériennes, populations particulières au piémont pyrénéen. Ces restes sont des tombes où l'on a pu découvrir des armes diverses telles que des épées à antennes et des javelots a crochets.
 * Église Saint Blaise.
 * Chapelle Notre Dame de Bellau.

Séron
* Village de Bigorre enclavé en Béarn.
* Sobriquet : "Palhassès", couvreurs de toits de chaume.
Vestiges préhistoriques et antiques
* Biface en micaschiste.
* Tumulus : poterie du Hallstatt.
Architecture civile
* Trésor de monnaies béarnaises médiévales.
Architecture sacrée
* Eglise gothique sur motte circulaire : chevet plat, portail 16ème à chrisme, clocher barlong ; Vierge à l'Enfant d'art naïf, retable et tabernacle 17ème, chaire, bénitiers 16ème et 17ème.
Sites
* Rives du Lées et du Louet.
* Plateau couvert de landes.
* Bois de Séron.
   

Publié dans Histoire & légendes

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